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Par rennesensciences le 8 Avril 2021 à 11:25
Je suis un tube électronique appelé KLYSTRON
Ce tube électronique à vide, commercialisé par l’entreprise CSF (Compagnie Génarale de TSF) est un klystron réflecteur “reflex kryston” modèle KR330.
C’est un tube à vide amplificateur de haute puissance utilisant des cavités résonantes spéciales. Il est utilisé comme un oscillateur ou plus souvent comme un amplificateur de micro-ondes. On retrouve des klystrons dans les radars militaires, les accélérateurs pour radiothérapie ou stérilisation, les stations d'émission télévisuelle UHF, les stations de diffusion satellitaires, le chauffage par micro-ondes ou la physique des hautes énergies (accélérateurs de particules linéaires, synchrotrons, ...).
Ce klystron KR330 a été retrouvé dans les collections d’instruments scientifiques de la faculté des sciences de Rennes. Une fiche cartonnée, fixée à l’appareil, indique qu’il a été acheté en octobre 1949 sans doute par le laboratoire de physique dirigé par René Freymann (voir cahier AMPERE N° 10 de Rennes en Sciences) qui travaillait sur les ondes et utilisait des guides d’onde.
Un inventaire retrouvé aux Archives départementales d’Ille et Vilaine indique que ce klystron (référencé E 886) a été acheté en 1949 au prix de 58 000 francs. La puissance de sortie variait de 290 à 450 m watts.
Nous avons reçu une bonne réponse de Henri Contin !
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Par rennesensciences le 1 Avril 2021 à 16:51
Je suis dans les collections d'instruments scientifiques de Beaulieu car je suis à la faculté des sciences de Rennes depuis 1949.
Bien sûr j'ai déménagé de Pasteur à Beaulieu avec le groupe Ampère ( voir le cahier de Rennes en sciences n°10)
Qui suis-je ?
à quoi puis-je servir ?
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Par rennesensciences le 25 Mars 2021 à 16:21
Il s'agissait du lactoscope d’ Alfred Donné (1801-1878)
Son but : déterminer la teneur en matière grasse (beurre) dans un lait d'après son degré d’opacité.
Utilisation : lutter contre la fraude.Le professeur de chimie de la faculté des sciences de Rennes, Faustino Malaguti, l’a probablement utilisé.
Le lactoscope, enfermé dans un coffret en bois garni de velours, est une petite cuve en laiton fermée par deux faces de verre à faces parallèles; l'une des faces est montée sur une bague que l'on peut faire tourner pour modifier l'espace entre les deux lames de verre. La partie mobile porte des graduations de 0 à 50 et se déplace devant un répère sur la partie fixe; le 0 correspond au contact entre les deux lames. L'appareil est fixé sur un petit manche en bois et laiton. Au-dessus de l'espace entre les deux lames, un petit entonnoir permet l'introduction d'un liquide.
L'échantillon de lait est introduit dans l’entonnoir à l’aide de la petite cuillère, puis dans une pièce obscure, on regarde la flamme d'un bougie placée à un mètre de distance. Partant de 0, on fait tourner la bague jusqu'à ne plus voir la flamme de la bougie. A partir de la valeur lue sur la bague on consulte des tables pour connaître la teneur en matière grasse dans l'échantillon de lait. Le lait doit aussi avoir été fraîchement recueilli et n'avoir pas été bouilli.
Degré lu sur le lactoscope : 25 26 27 28 29 30 31 32 33 34 35 36
Poids approximatif de beurre en grammes par litre : 40 39 39 37 36 35 35 34 33 31 30 29
Bibliographie : Un trésor scientifique redécouvert, D. Bernard, Rennes en Sciences, page 45
le site de l’aseiste : http://www.aseiste.org/invalide/assuite.php?menu=4&numero=1
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Par rennesensciences le 10 Mars 2021 à 12:46
C'est un bénitier Tridacna ou crocea qui peut atteindre 150cm et peser 250 kg
Il s’agit d’un mollusque, le plus grand au monde, vivant dans les eaux indo pacifiques
Il se nourrit en symbiose avec les algues et donc, contrairement à l’expression populaire, n’absorbe pas de grenouilles.
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Par rennesensciences le 17 Février 2021 à 11:11
Mon Dieu de quoi s'agit-il?
Pour répondre, utilisez mail : rennesensciences@orange.fr
surtout pas les "commentaires"
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Par rennesensciences le 10 Février 2021 à 11:22
C'est notre ami André Roux, auteur de la belle photo, qui nous apporte la réponse.
Avaient aussi répondu, au cousinage près, Henri Contin, Didier Ceratin et Gérard Novak
Il s’agit d’un champignon rencontré fin septembre 2020, à Rennes, rue de Bel-Air sur la bande de végétation qui longe la clôture de l’école de la rue de Vern. C’est la première fois que je voyais ce champignon apparemment plutôt méditerranéen (mais en progression sur la façade atlantique). Il a dû arriver avec les copeaux de bois servant de paillage aux plantations. Il porte les doux noms de « Cœur de sorcière », « Lanterne du diable », ou, moins effrayant « Clathre rouge » qui est la traduction de sa carte de visite latine Clathrus ruber.
Il a un cousin assez esthétique Clathrus archeri.
Il a un cousin assez esthétique Clathrus archeri.
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